Chenille processionnaire



Fléaux pour les hommes et les animaux, les chenilles processionnaires et leurs nids doivent être détruits.
Leurs nids sont installés dans vos pins (essentiellement les pins d’Autriche) : ces sortes de gros cocons blancs enroulés autour des branches abritent des chenilles processionnaires qui se nourrissent d’aiguilles de pins. Dès les premiers redoux, elles quitteront leurs nids, en procession. C’est durant cette phase qu’elles sont dangereuses pour l’homme et les animaux. Elles ne doivent en aucun cas être touchées. Leurs poils sont extrêmement urticants. Ils provoquent d’importantes réactions allergiques et démangeaisons voire des œdèmes sur les parties du corps les plus exposées (mains, cou, visage). Ils peuvent entraîner également des lésions oculaires et des troubles respiratoires sévères.
La lutte contre les chenilles processionnaires est une obligation pour les propriétaires d’arbres infestés.
Pour cela, il existe trois principales méthodes d’intervention, à appliquer en tenant compte de la période durant laquelle il faut intervenir.
- Eco-pièges : début janvier / mi-mars
ils sont installés sur le tronc des arbres infestés (reconnaissable à la présence de cocons blancs), ils vont permettre de capturer les chenilles, qui devront ensuite être incinérées. - Echenillage : début janvier / mi-mars
les nids sont coupés par des élagueurs qui les détruisent par incinération. - Traitement biologique : mi-septembre / mi-novembre
pulvérisation d’un bacille (non toxique pour les hommes ni les animaux) sur les aiguilles du pin, ce qui empêche les chenilles de s’alimenter et entraine leur mort quelques jours plus tard. Cette méthode, faite par des sociétés spécialisées, permet de traiter les arbres jusqu’à 25 mètres de hauteur.
Moustique-tigre
Parce que les moustiques sont vecteurs de nuisances, et pour certains de maladies graves, il est important de lutter contre leur prolifération. Apprenez à reconnaître le moustique-tigre et à détruire les lieux de ponte !
L'Aedes albopictus, plus connu sous le nom de "moustique tigre", fait l'objet d'une surveillance particulière car il est un vecteur potentiel de maladies virales comme le chikungunya ou la dengue.
Installé depuis 2004 dans le Sud de la France, il remonte progressivement sur le territoire ; il est désormais implanté dans le Rhône.
Ce moustique de petite taille (5 à 7 mm) est recouvert d'une multitude d'écailles de couleurs blanches et noires. C'est un insecte urbain et diurne : il pique le jour, particulièrement à l'aube et au crépuscule. Sa période d'activité se situe du 1er mai au 30 novembre.
Les gîtes de reproduction du moustique tigre sont toujours de petite taille, notamment les petits espaces d'eaux stagnantes créés par l'homme (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, écoulements de gouttières, pneus…). La femelle, après avoir été fécondée, pond directement sur les parois asséchées de ces contenants susceptibles de se remplir d’eau. L’équivalent d’un bouchon d'eau est suffisant pour que ses larves se développent !
Les bons gestes
La meilleure arme contre la prolifération des moustiques est la destruction de leurs lieux de ponte potentiels. Veillez à vider très régulièrement tous les réceptacles d'eau de pluie et à enlever les objets abandonnés qui pourraient servir de récipients pour éviter les lieux de ponte.
Le moustique tigre ne se déplace que dans un rayon de 25 à 50 mètres autour de son lieu de naissance. Celui qui vous pique est né chez vous ! Chacun se doit donc de prendre en charge autour de son domicile la destruction des "nids à moustiques" : jouets qui restent dans le jardin ou sur la terrasse, coupelles sous les pots de fleurs, vases, écoulements, gouttières, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches...
Voici quelques gestes simples et essentiels à renouveler chez soi et qui ne prennent que quelques minutes. En les appliquant, vous empêchez les moustiques tigres de vous envahir.
Pas d'eau stagnante, pas de moustiques !
En savoir plus et agir
L'ARS, partenaire de la Métropole, déclenche des opérations uniquement lorsqu'un cas de dengue, chikungunya ou zika est déclaré dans la région, afin de limiter le risque de contagion de ces virus aux personnes résidant à proximité de la personne contaminée. Les opérations de démoustication, comme les produits répulsifs individuels, ne sont pas une solution pérenne pour venir à bout des moustiques tigres et des nuisances qu'ils génèrent, car ils n'ont pas d'impact sur les œufs ou larves de moustique tigre, mais uniquement sur les adultes.
Pour agir, rendez vous sur la plateforme unique régionale traitant du "moustique-tigre", qui rassemble l’ensemble des ressources disponibles pour vous aider à gérer le moustique-tigre, selon votre profil, chez vous, sur votre lieu de travail ou dans votre commune. Vous trouverez toutes les informations pour lutter chez vous contre le moustique-tigre.
Rendez-vous sur :
AgirMoustique.fr
grandlyon.com/services/lutte-contre-le-moustique-tigre
Consultez le document joint :
Check-list des bons gestes contre les moustiques-tigres.PDF (pdf - 1.56 Mi)
Frelon asiatique





Ambroisie



Rhinites, conjonctivites, trachéites, asthme, eczéma… On ne compte plus les troubles que provoque l'ambroisie chaque été !
Devant l'ampleur du problème, le Grand Lyon et le Département du Rhône mènent depuis 15 ans des actions de lutte pour :
contenir l'expansion de la plante : arrachage, fauchage, et techniques de végétalisation adaptées sensibiliser le public aux risques d'allergie, l'aider à reconnaître la plante : supports de communication diffusés dans le territoire, 0 972 376 888 (N° Vert ® - Appel gratuit) ouvert tout l'été en partenariat avec le Département, réseau de référents répartis sur tout le territoire...
Renouée du Japon et autres espèces invasives

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